Chez les Pullo.
Booth venait d'arriver, il était assis sur leur canapé. Monsieur Pullo se tenait en face de lui sur un fauteuil. Madame Pullo préparait du café dans la cuisine.
- « Monsieur Pullo, le compte de poker « PulloJ321 » est bien à vous ? »
Jim regarda en direction de la cuisine et se pencha vers l'agent pour lui chuchoter.
- « Ma femme n'est pas au courant que je joue. Elle ferait une crise si elle savait. »
A son tour, Booth jeta un œil vers la cuisine.
- « Vous avez une dette de neuf cent dollars, n'est-ce pas ? »
- « Oui. » répondit-il honteusement. « J'en suis pas fier. J'ai vendu des choses pour pouvoir jouer. A chaque fois je me disais que je gagnerais et que je rembourserais ma dette. »
Booth ne voulait pas le blâmer, il était passé par là.
- « Est-ce que votre bookmaker vous a menacé ? Ou Julian ? »
- « Moi oui, j'ai appelé Julian pour qu'il m'aide... »
Jim se tut dès qu'il entendit sa femme approcher. Une fois, les tasses de café servis, comme il n'y avait pas d'autre place, Madame Pullo s'assit à côté de Booth.
- « Alors agent Booth que voulez-vous savoir ? » demanda-t-elle gentiment, bien qu'on pouvait lire de la tristesse dans ses yeux.
Booth regarda Jim, puis son café. Il ne savait pas trop quoi répondre. Jim ne répondrait pas si elle restait là, mais s'il demandait à Sarah de quitter la pièce, ça serait mal poli. Jim parla le premier.
- « Agent Booth, est-ce à cause de « mon erreur » que Julian est mort ? »
- « Quelle erreur Jim ? » demanda sa femme.
- « Nous avons pas toutes les réponses pour l'instant. » Fut la seule réponse que Booth pu lui donner, avant de boire quelques gorgées de son café, car si son scénario était juste, peut-être que cette dette était en partie responsable de sa mort.
Après un moment de silence.
- « Sarah, peux-tu nous laisser, s'il te plaît. » demanda son mari.
- « Quoi ? Pourquoi ? Qu'as-tu fait Jim ? »
- « Laisse-nous ! Je t'expliquerais plus tard. »
Peu ravie, elle quitta la pièce. Jim vérifia qu'elle soit bien partie, pris une gorgée de café, puis se lança à parler.
- « J'ai demandais à Julian de m'aider à trouver de l'argent pour payer cette dette. Il m'avait dit qu'il l'aurait sans problème d'ici peu. J'ignore où il aurait pu trouver un tel somme. Il était à ras les pâquerettes financièrement. »
- « Est-ce qu'il vous a amené cette argent ? »
- « Non je ne l'ai jamais vu. »
- « Pourtant Julian a eu un versement de mille dollars du « Good Food » environ quinze jours avant sa mort. » annonça Booth. « Et il a retiré cette même somme en liquide le lendemain. Si vous n'avez pas vu cette argent, nous ignorons où il est passé pour l'instant. »
Booth finit son café, remercia puis quitta les Pullo. Une fois dans la voiture, il appela à nouveau Aubrey. Il ne répondit pas.
- « Elle doit être spéciale cette fille. » se dit Booth avec un sourire.